Maurice Juncker

Né le 12 octobre 1879 aux Lilas ; avocat à la Cour d’appel de Paris ; franc-maçon, militant syndicaliste de la Seine ; tour à tour socialiste SFIO, communiste, socialiste-communiste, puis militant du Parti d’unité prolétarienne (PUP), décédé à Paris le 21 avril 1950.

La famille Juncker était issue de la petite noblesse de Poméranie orientale. C’est vraisemblablement son grand-père qui a épousé la fille d’un imprimeur juif de Varsovie au mitan du XIXème siècle, avec qui il a migré vers l’Alsace (Wissembourg). Proche du Bund polonais, le couple, francophone et francophile, part après l’invasion et le rattachement de l’Alsace-Lorraine au Reich Allemand, vers la région parisienne.

Michel Juncker – Marie Elisabeth Sonhalder  (ses grands parents ?)

Emile Juncker, son père, était instituteur, sa mère, née Emilie Lacot, était sans profession. C’était la fille d’Amable Lacot, sans doute originaire de Riom (Puy-de-Dôme)

Le couple s’installe aux Lilas (département de la Seine). C’est en région parisienne  que vont naître deux fils, en 1879, l’aîné, Maurice (Amable et Emile sont ses deux autres prénoms), et en 1887, le cadet, Lucien Juncker. Le couple a également un troisième enfant, un fille, Alice Juncker, née en 1877, qui devient plus tard et pour plus de 30 ans, celle qui signe   “Liselotte”, ses articles dans Le Petit Echo de la Mode.

Ses parents restent sur Paris jusqu’à une date indéterminée, après 1901  puisque Emile est alors encore directeur d’une école de garçon, rue Delouvain dans le 9éme (il a 54 ans). Ils s’installent ensuite à Riom (Puy-de-Dôme), sans doute la commune dont est originaire la mère de Maurice. Emile s’engage bientôt aux côtés des socialistes de Riom et y milite au moins jusqu’à 1919.           

 

Maurice Juncker, diplômé de l’École des langues orientales, songea un moment à entrer dans la carrière diplomatique mais, comprend que son origine juive ne lui permet pas d’accéder à une telle carrière. Durant ses études, il fonda l’Union des étudiants républicains aux temps de l’Affaire Dreyfus puis collabora ensuite aux Universités populaires et aux Jeunesses laïques .

Il se fit inscrire au Barreau et fut avocat à la Cour d’appel de Paris où il plaida aussi bien des affaires civiles que des procès politiques, comme par exemple la défense d’antimilitaristes en décembre 1905. En 1915, alors qu’il est mobilisé au 12éme régiment territorial d’infanterie, il accepte de défendre de nombreux soldats traduits devant le Conseil de guerre, en particulier à partir de décembre. En 1924, il défend des agents communaux de Choisy le Roi subissant les persécutions du maire et des élus communistes s’opposant à leur adhésion à un syndicat autonome.

 

Son engagement politique est assez précoce. Dès 1903, il fait une conférence sur la Libre Pensée, à paris. Dès son inscription au Barreau il s’impliqua dans la défense des droits des ouvriers, participa à de nombreuses réunions sur le droit du travail. Il s’intéressa plus particulièrement au droit ouvrier et aux accidents du travail, publiant plusieurs articles de doctrine dans la revue de la CGT, Droit ouvrier, et un Guide pratique des Conseils de Prud’hommes, en 1922. A cette période, il est  membre du Conseil juridique de l’Union des syndicats de la région parisienne, avocat-conseil des syndicats parisiens puis membre du Comité judiciaire de la CGTU en 1923.

En 1904, il est secrétaire de la section du quartier d'Amérique de la ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen, et demande par le biais d’une pétition à l’Assemblée nationale la modification de la loi relative à l'élection des conseillers municipaux de Paris.

Il s’investit aussi dans l'Éducation populaire, faisant ainsi une causerie lors d’une séance du Théâtre du peuple, le 24 mai 1903 à Paris ou une conférence sur le marxisme lors des cours d’éducation communiste pour la section du 19éme arrondissement du PCF, en novembre 1922. Il est franc-maçon et fait une conférence sur la liberté d’enseignement à la loge féminine “La Nouvelle Jérusalem” à l'occasion du convent de 1907 de la Grande Loge de France.

 

Tout en continuant à militer et travailler à Paris, il s’installe à Mozac, commune jouxtant Riom, sous-préfecture du Puy-de-Dôme, vers 1898. Fondateur de la jeunesse laïque de Riom, il fut un propagandiste ardent de la Ligue des Droits de l’Homme et l’un des instigateurs du groupe socialiste de Riom créé en 1910 et qui ne comptait que 7 membres à ses débuts.



En 1914, les socialistes du Puy-de-Dôme présentent Maurice Juncker comme candidat contre le député radical sortant à Riom, Etienne Clémentel. Les groupes socialistes de cette circonscription de Riom ont décidé de présenter un candidat car les faiblesses ou les trahisons de certains républicains ont “gravement compromis les intérêts des travailleurs”. Les groupes disent qu’ils auraient sinon désiré n’entrer en bataille qu’après avoir perfectionné leur organisation. Maurice Juncker est donc présenté. Il est avocat à la Cour d’appel et on considère qu’il est inutile de rappeler le passé bien connu qui milite depuis plus de quinze ans dans la région.

Il est installé à la fois à Mozac mais aussi 105 rue Manin à Paris.

 

Il mène une campagne active sur le terrain, critiquant fortement le capitalisme,  multipliant les réunions sur un territoire où les socialistes n’étaient jusque là pas implantés, la plaine de la Limagne autour de Riom, celle des céréaliers. Il réunit par exemple 300 personnes à Volvic, là où existe des carrières. On espère qu’il mette Clémentel en ballotage. Le Groupe socialiste des originaires du Puy-de-Dôme déclare qu’à “ Riom, Juncker mène le bon combat avec un courage et un désintéressement que nous admirons”. Juncker n’hésite pas par exemple à assister au principal meeting de Clémentel, dans sa ville de Riom, la veille du scrutin. Il demande à prendre la parole mais celle-ci lui est refusée par la présidence de salle mais aussi l’ensemble de l’auditoire acquis à Clémentel  (reprendre 25 avril au 10 avril 1914).

On constate néanmoins que les 4 articles signés Juncker chaque semaine précédant le scrutin (“J’ai trouvé”, “Vilains masques”, ‘L’inattendu”, “Tout s’explique”)  sont strictement cantonnés à une critique des radicaux au niveau national, notamment Barthou, et dans un langage très nuancé, rendant son discours sans doute peu intelligibles pour une partie de l'électorat. C’est sans doute la manifestation d’une volonté d’adapter son discours à un électorat jusque là réfractaire au socialisme.

 

Il ne recueille que 1549 voix contre 12159 à Clémentel qui est réélu. Il regrettera à l’issue de cette campagne le faible écho de sa campagne dans la presse, ne pouvant s‘appuyer que sur l’hebdomadaire d’Alexandre Varenne, l’Ami du Peuple, faiblement implanté dans les campagnes. D’ailleurs, Juncker, comme Albert Paulin, sont remerciés par la Commission administrative du parti socialiste du Puy-de-Dôme pour avoir lutté pour le socialisme dans deux circonscriptions particulièrement difficiles, sans espoir d’un succès immédiat.

 

Le 7 août 1919 il fait une causerie sur Jaurès pour le groupe socialiste de Riom.

 

Son père est une figure du socialisme dans le département. Vétéran de la section de Riom, il préside un meeting de propagande socialiste en présence de Varenne et marcel Sembat fin juin 1920 à Riom. Auparavant, il avait présidé le 7 septembre 1919, le congrès de la Fédération socialiste. Avec l’aile gauche du Parti, Juncker défend la motion Bracke qui interdit toute coalition électorale, en particulier les radicaux. Juncker intervient dans le débat pour dire que les masses ne pardonneraient pas aux socialistes leur faiblesse s’ils se coalisaient avec d’autres partis, même de la gauche républicaine, et que faire le contraire les prépareraient à de cruelles désillusions. Puis, avec d’autres, il condamne le vote des crédits de guerre et demandent le vote d’un blâme à l’égard de Varenne qui a voté les crédits de guerre jusqu’au bout, contrairement à d’autres députés socialistes. Juncker, avec Roux et Isnal, lui-même de Riom, réinterviennent à l’issue du débat pour s’opposer à l’ordre du jour qui est cependant adopté à une énorme majorité.

 

Le 19 septembre 1919 Maurice anime une réunion organisée par la section socialiste de Volvic avec près de 200 interlocuteurs. Il intervient après Emile Juncker, son père, présenté comme le vétéran de la section socialiste de Riom. Maurice fait un exposé sur les causes de la guerre et à qui elle a profité, s’élevant avec véhémence contre les crimes des gouvernements de l’entente, et en particulier du gouvernement français, contre les révolutions russes et hongroises. Maurice n’est pas présenté comme riomois mais avocat à la Cour de Paris.

 

Il est aux côtés d’Albert paulin lors d’une réunion privée de la section socialiste de Clermont-Ferrand en mémoire de Jaurès, en août 1919.

 

Lors du congrès de la SFIO devant se prononcer sur l’adhésion aux 21 conditions de la IIIéme Internationale, c’est Emile Juncker qui défend la motion en faveur de cette adhésion. Il représente la section de Riom. Il regrette qu’une des conditions exige la soumission de la CGT à la SFIO. Joseph Claussat, qui défend le rejet de l’adhésion, déclare que Juncker lui-même ne pourrait être admis puisqu’il n’accepte pas toutes les conditions. Il considère que ceux qui sont favorables à la Révolution, or celle-ci n’est pas possible ici à ce moment selon lui. Alexandre Varenne lui apporte son soutien et la motion Claussat avec 68 mandats contre 25 à celle de Junker et de la section de Thiers et enfin 13 mandats pour la motion de militants parisiens originaires du Puy-de-Dôme.

 

Maurice épouse Marguerite Louise Peschet à Paris en 1907

Le frère de Maurice, Lucien, épouse une auvergnate, Yvonne Quinty.

 

Maurice Juncker adhéra à la SFIO lors du congrès d’unité en 1905. Depuis cette même année, il était membre du conseil judiciaire de l’Union des syndicats de la Seine. Il y assura la direction de la revue Le Droit ouvrier, en particulier avec Henri Fradin* et en fit une revue de législation et de jurisprudence fort importante pour le mouvement ouvrier.

En 1912, il défendit, avec Pierre Laval, autre avocat socialiste implanté dans le Puy-de-Dôme, les militants du conseil syndical des instituteurs devant le tribunal d’Angers.

Il écrivit des articles dans L’Ami du Peuple, le journal créé par le leader socialiste du Puy-de-Dôme, Alexandre Varenne, puis dans le quotidien qui lui succède en 1919, La Montagne.

 

Maurice Juncker appartint à la minorité pacifiste de la SFIO pendant la Première Guerre mondiale. Il est actif à Paris au sortir de la guerre, animant plusieurs réunions aux côtés de futurs dirigeants du PCF comme Cachin, Treint ou Sembat dans les 10éme et 19éme arrondissement.

Il rallia ensuite le Parti communiste et la IIIe Internationale au congrès de Tours (décembre 1920). Si son activité militante principale reste certainement à Paris, il est encore mentionné dans le Puy-de-Dôme dorénavant comme militant du PCF.

Il suivit L.-O. Frossard lors de sa démission du Parti communiste en janvier 1923 et participa à la fondation du Parti communiste unitaire quelques jours plus tard, le 17. Maurice Juncker fut ensuite membre de l’Union socialiste-communiste formée le 29 avril 1923 de la fusion de deux scissions du Parti communiste, le Parti communiste unitaire et l’Union fédérative socialiste — et qui publia pendant quelques mois L’Égalité. En 1925, il fut candidat de l’Union socialiste communiste dans le quartier d’Amérique aux municipales à Paris.

Maurice Juncker resta membre de cette petite organisation qui prit le nom de Parti socialiste-communiste en 1927 et il fut rédacteur en chef de son organe : L’Unité ouvrière.

Cette même année 1927, il est candidat aux sénatoriales à Paris où il ne recueille que 80 voix, Pierre Laval étant élu avec 554 voix.

L’année suivante, il répondit à une grande enquête que faisait le journal La Fédération balkanique sur les possibilités d’existence d’une Fédération balkanique : il se prononçait pour la réalisation d’une telle Fédération sous la responsabilité du prolétariat uni. Cette même année 1928, il avait été amené à collaborer à la défense du dirigeant roumain paysan, Boris Stefanoff, inculpé lors d’un grand procès politique mais les autorités de Bucarest lui avaient interdit la barre en l’expulsant de Roumanie.

À la fin de l’année 1930, le Parti socialiste-communiste fusionna avec une nouvelle scission du Parti communiste, le Parti ouvrier paysan, pour former un nouveau parti, le Parti d’unité prolétarienne (PUP) qui, quelques mois après sa création, commença à publier un hebdomadaire, L’Unité. Maurice Juncker fut membre de cette organisation et écrivit dans ce journal. Il traite d’égal à égal avec Maurice Thorez ou Paul Faure, représentants respectifs du PCF et de la SFIO lors de rencontre tripartites en janvier 1933 en vue d’un meeting commun.

Maurice Juncker fut plusieurs fois candidat aux élections dans la 2e circonscription du XIXe arr. (Amérique-Pont de Flandres) mais il ne recueillit que peu de voix : lors des élections législatives du 22 avril 1928, 158 voix (sur 11 412 votants) se portèrent sur son nom alors que G. Beaugrand, pour le Parti communiste, fut élu au second tour avec 3 216 voix et que Demarle de la SFIO en eut 857. Maurice Juncker fut encore candidat aux élections municipales de mai 1929 dans le quartier Amérique (191 voix sur 9 362 inscrits) ainsi qu’aux élections législatives de mai 1932 (78 voix sur 12 465 votants).

À partir de 1935, le Parti d’unité prolétarienne participa aux discussions relatives à la réunification du mouvement ouvrier français et à la possibilité d’un parti unique. Cette même année, c’est Maurice Juncker qui est chargé de répondre au nom du PUP à l’appel de la Révolution prolétarienne pour un “Comité d’organisation de la Conférence des adversaires de la défense nationale”. Le PUP combat la position de Staline qui vient de soutenir la politique de Défense nationale de la France. Maurice Juncker est alors considéré comme la principale figure du PUP. Il est invité à intervenir régulièrement dans les meetings du front populaire, au nom du PUP, comme devant les 4000 travailleurs lors d’un grand meeting antifasciste à Paris en juillet 1935.

Le PUP se rapprocha ainsi de la SFIO et put envisager une « fusion » qui ressemblait plus à une absorption et qui, en définitive, eut lieu à la fin de l’année 1936. Maurice Juncker est alors membre du Bureau du PUP, sa direction nationale. Il fit partie de la délégation de 4 dirigeants du PUP soumettant à la CAP de la SFIO le 21 octobre l’unité organique.

 

Cependant, une minorité, sous la conduite de Maurice Juncker, qui était toujours alors membre du Conseil juridique de l’Union des syndicats de la région parisienne, refusa cette politique et maintint l’indépendance du Parti d’unité prolétarienne en publiant un nouveau bulletin : L’Unité révolutionnaire dont Maurice Juncker fut le directeur. Dans le numéro 11/12 de ce bulletin (janvier 1938), Maurice Juncker signa une déclaration avec Treint, Badis, Perussy* dans laquelle il s’opposait à la « collaboration de classe » pratiquée par la SFIO ; il affirmait sa volonté « de continuer le parti (le Parti d’unité prolétarienne) en lui donnant une politique nettement révolutionnaire ». Il fallait rassembler les forces de l’unité socialiste et « préparer une Fédération des forces révolutionnaires à tendances anticapitalistes, et, en conséquence [...] créer un centre de redressement révolutionnaire ». Aussi la déclaration s’achevait-elle par une demande d’adhésion au Bureau international d’unité socialiste révolutionnaire (BIUSR) plus connu sous son surnom de « Bureau de Londres ». Maurice Juncker assista probablement à la conférence internationale que tint cette organisation à Paris du 19 au 25 février 1938 ; en tout cas le compte rendu des débats atteste la présence du Parti d’unité prolétarienne. C’est vraisemblablement à cette date que Maurice Juncker adhéra individuellement au Bureau de Londres.

Maurice Juncker était également en contact avec des militants de la Gauche révolutionnaire. En 1936-1937, il avait écrit dans le journal La Vague aux côtés de Marceau Pivert* et aussi de Paul Louis qui avait appartenu de 1923 à 1936 aux mêmes organisations que Maurice Juncker.

Bien que n’appartenant pas au Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP) de Marceau Pivert*, Maurice Juncker participa aux négociations que mena ce parti avec le Parti ouvrier internationaliste, section française de la IVe Internationale et aux termes desquelles fut signé un accord de front unique en octobre 1938.

Maurice Juncker fut l’avocat de Maurice Jacquier, secrétaire administratif du Parti socialiste ouvrier paysan, qui passa en jugement le Ier mars 1940 devant le IIe Tribunal militaire de la Seine.

Il eut plusieurs enfants, dont Hélène Juncker, fille aînée, agrégée de droit en 1922 et Émilie Juncker épouse de Jean Mortiers des Noyers (descendant direct du général d’Empire), correcteur à l’Imprimerie nationale et adhérent du syndicat du Livre CGT.

Son frère, Lucien Juncker, avoué auprès de la cour d’Appel de Riom et de celle de Versailles, militant de la SFIO, résistant, mourut en 1948 des suites des blessures reçues lors des combats de la Libération de Paris.

 

Maurice Juncker meurt le 21 avril 1950 à Paris, dans le XIXéme arrondissement, dans la résidence qu’il a toujours conservée rue Manin, tout en ayant pour habitation principale sa maison à Mozac.

 

                   

ŒUVRE : Guide pratique des conseils de prud’homme, Paris, Librairie de l’Humanité, 1922, 48 p. — Les accidents du travail. Manuel à l’usage de la victime ou de ses ayants droits. 18e édition revue, corrigée et augmentée par Henri Fradin et Maurice Juncker, Paris, Union des syndicats ouvriers, 1926, 128 p. — Collaboration aux journaux cités dans la biographie.

                   

SOURCES : Extrait de naissance de Maurice Juncker, mairie des Lilas ; Arch. Ass. Nat., résultats électoraux. — M. Dreyfus, Bureau de Londres ou IVe Internationale ? Socialistes de gauche et trotskistes en Europe de 1933 à 1940, thèse 3e cycle, 1978. — L’Égalité journal de l’Union socialiste-communiste, 1923-1924, passim. — La Fédération balkanique, n° 104, 15 novembre 1928. — Maurice Jacquier, Simple militant, Paris, Denoël, 1974. — Lutte ouvrière, 14 octobre 1938. — Pierre Naville, L’Entre-deux guerres, Paris, EDI, 1975. — Le Temps, 7 mai 1929. — L’Unité, organe du Parti d’unité prolétarienne, 1932-1934, passim. — L’Unité ouvrière, bulletin du Parti socialiste-communiste, 1925-1930, passim. — Renseignements communiqués par Claude Virlogeux, petit-neveu de Maurice Juncker.

Lettres manuscrites de soldats remerciant Maurice Juncker pour les avoir défendus en Conseil de guerre (décembre 1915, archives Claude Virlogeux-Juncker) ; Entretien avec Claude Virlogeux-Juncker, le 21 octobre 2017; Témoignage de Nicole et Jacqueline Juncker, filles de Lucien Juncker et nièces de Maurice Juncker, recueilli par Claude Virlogeux-Juncker.

Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés, Guy Rousseau, “Un notable de la république face à la mort de Jaurès”, Bulletin de la Société d'études jaurésiennes, n°118, juillet 1998, p. 10-12; “La Justice en Roumanie”, L’Homme Libre, lundi 6 février 1928. “Echos des théâtres”, Gil Blas, 6 juin 1903, p. 3; “Contre la guerre qui vient. Le nouveau Zimmerwald s’organise”, La Révolution prolétarienne, n°201, 25 juin 1935; L’Aurore, 20 décembre 1903 ; “Justice de classe. Les marins du “Suffren” condamnés, L’Humanité, 17 mai 1923. “A Clermont-Ferrand. En l’honneur de Jaurès”, L’Humanité, 19 août 1919 ; “Le 14 juillet appartient au peuple !”, L’Humanité, 11 juillet 1935. “Pour l’organisation d’un meeting commun les représentants du Parti communiste ont rencontré hier ceux de la SFIO et du PUP”, L’Humanité, 17 janvier 1933; “Les conseillers communistes de Choisy-le-Roi exercent sur leur personnel”, Le Populaire, 12 mai 1924; “La fédération du Puy-de-Dôme repousse l’adhésion”, La Montagne, 1er novembre 1920 ; L’Unité : Organe central du Parti d'unité prolétarienne. Paul Louis, Histoire du socialisme en France de la Révolution à nos jours, 1789-1936, 5éme édition, Paris, Marcel Rivière, 1950 ; M. Wauquier, Le Parti socialiste dans le Puy-de-Dôme (1919-1924), mémoire maîtrise Histoire, université Clermont-Ferrand, 1970 ; “Une réunion de Maurice Juncker à Volvic”, La Montagne, 22 septembre 1919 ; Maurice Juncker, “Impressions de campagne”, L’Ami du Peuple, 10 mai 1914 ; Maurice Juncker, “Aux électeurs de Riom-Plaine”, L’Ami du Peuple, 19 avril 1914; “Arrondissement de Riom. Aux électeurs”, L’ Ami du Peuple, 15 mars 1914 ; Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers, Paris, Firmin-Didot frères, années 1897 et 1901 ;     Maurice Juncker, Question d'enseignement : liberté ou monopole ?, Poligny (Jura) : édition des "Annales de la jeunesse laïque, 1907, 36 p. (Rapport présenté à la loge "la Nouvelle Jérusalem" à l'occasion du convent de 1907 de la Grande Loge de France) ; La Crise des loyers et le parti socialiste. [Signé : Maurice Juncker.], Paris : les Éditions socialistes du Groupe socialiste du quartier d'Amérique, (1911), 36 p.; Henri Fradin,... Maurice Juncker,..., Les Accidents du travail, manuel à l'usage de la victime ou de ses ayants droit, 18e édition…, Paris : Édition de l'union des syndicats ouvriers, 1926, 127 p., Martine Wauquier, Le Partis socialiste dans le Puy-de-Dôme (1919-1924), mémoire maîtrise histoire, Université Clermont-Ferrand; “Congrès fédéral du 7 septembre 1919, Fédération socialiste du Puy-de-Dôme, L’Ami du Peuple, 14 septembre 1919.