Le jour d'après

Lorsque les nazis et leurs affidés français découvrirent le corps, ils le cachèrent dans un puits situé à l’intérieur de la caserne  du 92^èmerégiment d’Infanterie de Clermont-Ferrand qui leur servit de prison pendant la guerre.

Ni la femme de Pierre Virlogeux, ni son fils, Jean (alors emprisonnés dans cette même prison), ni sa famille, à l’extérieur, ne furent informés de son décès comme en témoigne la lettre du Commandant Herouard.

Comble du cynisme, alors que deux corps seront retrouvé dans ce puits après la Libération (j’ignore le nom de la seconde victime), le SD fit déposer des quartiers de viandes de bœuf au-dessus des corps. On se demande encore pourquoi !

Les corps ne furent retrouvés qu’après la libération et l’arrestation du traitre Mathieu qui révéla, au cours de son interrogatoire, où se trouvait le corps.

Dure à supporter, mais nécessaire pour lutter contre le négationnisme, la photographie prise à l’exhumation du corps.